Tension sur les taux
Tension sur les taux
TENSION SUR LES TAUX
Quels effets pour le crédit immobilier :
La rentrée ne sera pas de tout repos pour le crédit immobilier. Après des mois de baisse, les marchés de taux sont sous pression, soumis à des forces contradictoires. Retour sur les faits marquants des derniers mois et décryptage des enjeux pour l'investissement locatif.
Le mois d'avril 2015 restera historique, avec un point bas à 0.40 % de l'OAT 10 ans (le taux repère des prêts immobiliers). Les taux obligataires bénéficient à plein du Quantitative Easing mis en place par la Banque Centrale Européenne depuis le début de l'année. Cette politique volontariste de relance de l'investissement est malgré tout fragile. La crise grecque a ainsi mis un terme à près de deux ans de baisse continue. L'OAT 10 ans a repris 0.80 % pour atteindre 1.20 % dès le mois de juin. Cependant, les banques n'ont répercuté que modérément cette hausse. La page grecque s'est tournée en juillet. Les taux ont de nouveau baissés en août sous les 0.90 %, une baisse que les banques n'ont pas restituée dans leurs barèmes.
En revanche, le mois de septembre s'annonce sous tension. La Fed renoncera t-elle à remonter ses taux face à la fébrilité du marché chinois ? Le marché anticipe déjà cette tension avec une nouvelle remontée des taux obligataires. Leur volatilité a été largement pondérée par les barèmes des banques des derniers mois et n'a pas entamé la confiance des emprunteurs dans un marché immobilier en reprise. Dans ces conditions, les taux de crédit pourraient rester relativement stables à très court terme.
Le maintien des taux de crédit actuels, favorable au marché immobilier.
Passé l'euphorie des records de taux battus de mois en mois, le réveil sonné par les back-offices bancaires en surchauffe est plus douloureux : des délais de réponse à rallonge et une qualité de gestion en baisse, qui ont parfois sérieusement dégradé la relation client. Le circuit bancaire saturé par les démarches de renégociation de prêt, a pu également ralentir le processus des ventes immobilières.
La remontée des taux du début de l'été, soutenue par les tensions sur l'économie chinoise, pourrait réduire significativement le nombre de demandes de renégociation de prêt permettant ainsi de fluidifier le circuit bancaire du financement immobilier.
Quels enjeux pour l'investissement locatif ?
Le loyer de l'argent sur 20 ans, qui inclut la marge des banques, est passé de 2.10 % à 2.50 % entre mai et août. Cette variation n'a pas pour autant ralenti la reprise de l'investissement immobilier, les taux restant très attractifs pour les emprunteurs, qui d'ailleurs ne s'y sont pas trompés.
Exemple : pour 100.000 euros empruntés sur 20 ans, au mois de mai, à un taux de 2.10 % la mensualité était de 541 euros. Avec les barèmes du mois d'août, soit un taux de 2.50 %, la mensualité n'a augmenté que de 19 euros.
La capacité des banques a apprécier le risque client est davantage liée à l'objectif de financement annuel des banques et à leur capacité à se refinancer (liquidité du marché). Dans un contexte de surcharge des backs-offices, les banquiers sont devenus plus exigeants. Ils sont plus exigeants sur la complétude du dossier et plus sélectifs, surtout, sur le potentiel commercial du client. En revanche, les critères de « risque » comme le taux d'endettement ou le reste à vivre, sont restés stables malgré la reprise économique récente.
Aujourd'hui, les solutions de financement pour les investisseurs en locatif sont plus ouvertes sur 20 ans, avec des taux si bas que la mensualité est équivalente à un prêt sur 25 ans…il y a trois ans.
On trouve également des établissements prêteurs à des conditions très concurrentielles sur 25 ans, en meublé comme en nu, avec ou sans domiciliation de revenus.
Dans les prochains mois, compte tenu des forces contradictoires en jeu sur les marchés, les taux obligataires risquent de connaître des mouvements erratiques, avec des effets peu prévisibles sur les taux des crédits immobiliers. Passée l'effervescence médiatique, les niveaux restent très bas par rapport aux années précédentes. L'attention des professionnels du patrimoine et de leurs clients doit avant tout porter sur la qualité des dossiers pour obtenir un financement rapide. Les vrais enjeux sont là : sur la qualité du montage du plan de financement et la complétude du dossier.
Ce sont ces critères qui permettront que le financement accompagne votre dynamique commerciale.
Quels effets pour le crédit immobilier :
La rentrée ne sera pas de tout repos pour le crédit immobilier. Après des mois de baisse, les marchés de taux sont sous pression, soumis à des forces contradictoires. Retour sur les faits marquants des derniers mois et décryptage des enjeux pour l'investissement locatif.
Le mois d'avril 2015 restera historique, avec un point bas à 0.40 % de l'OAT 10 ans (le taux repère des prêts immobiliers). Les taux obligataires bénéficient à plein du Quantitative Easing mis en place par la Banque Centrale Européenne depuis le début de l'année. Cette politique volontariste de relance de l'investissement est malgré tout fragile. La crise grecque a ainsi mis un terme à près de deux ans de baisse continue. L'OAT 10 ans a repris 0.80 % pour atteindre 1.20 % dès le mois de juin. Cependant, les banques n'ont répercuté que modérément cette hausse. La page grecque s'est tournée en juillet. Les taux ont de nouveau baissés en août sous les 0.90 %, une baisse que les banques n'ont pas restituée dans leurs barèmes.
En revanche, le mois de septembre s'annonce sous tension. La Fed renoncera t-elle à remonter ses taux face à la fébrilité du marché chinois ? Le marché anticipe déjà cette tension avec une nouvelle remontée des taux obligataires. Leur volatilité a été largement pondérée par les barèmes des banques des derniers mois et n'a pas entamé la confiance des emprunteurs dans un marché immobilier en reprise. Dans ces conditions, les taux de crédit pourraient rester relativement stables à très court terme.
Le maintien des taux de crédit actuels, favorable au marché immobilier.
Passé l'euphorie des records de taux battus de mois en mois, le réveil sonné par les back-offices bancaires en surchauffe est plus douloureux : des délais de réponse à rallonge et une qualité de gestion en baisse, qui ont parfois sérieusement dégradé la relation client. Le circuit bancaire saturé par les démarches de renégociation de prêt, a pu également ralentir le processus des ventes immobilières.
La remontée des taux du début de l'été, soutenue par les tensions sur l'économie chinoise, pourrait réduire significativement le nombre de demandes de renégociation de prêt permettant ainsi de fluidifier le circuit bancaire du financement immobilier.
Quels enjeux pour l'investissement locatif ?
Le loyer de l'argent sur 20 ans, qui inclut la marge des banques, est passé de 2.10 % à 2.50 % entre mai et août. Cette variation n'a pas pour autant ralenti la reprise de l'investissement immobilier, les taux restant très attractifs pour les emprunteurs, qui d'ailleurs ne s'y sont pas trompés.
Exemple : pour 100.000 euros empruntés sur 20 ans, au mois de mai, à un taux de 2.10 % la mensualité était de 541 euros. Avec les barèmes du mois d'août, soit un taux de 2.50 %, la mensualité n'a augmenté que de 19 euros.
La capacité des banques a apprécier le risque client est davantage liée à l'objectif de financement annuel des banques et à leur capacité à se refinancer (liquidité du marché). Dans un contexte de surcharge des backs-offices, les banquiers sont devenus plus exigeants. Ils sont plus exigeants sur la complétude du dossier et plus sélectifs, surtout, sur le potentiel commercial du client. En revanche, les critères de « risque » comme le taux d'endettement ou le reste à vivre, sont restés stables malgré la reprise économique récente.
Aujourd'hui, les solutions de financement pour les investisseurs en locatif sont plus ouvertes sur 20 ans, avec des taux si bas que la mensualité est équivalente à un prêt sur 25 ans…il y a trois ans.
On trouve également des établissements prêteurs à des conditions très concurrentielles sur 25 ans, en meublé comme en nu, avec ou sans domiciliation de revenus.
Dans les prochains mois, compte tenu des forces contradictoires en jeu sur les marchés, les taux obligataires risquent de connaître des mouvements erratiques, avec des effets peu prévisibles sur les taux des crédits immobiliers. Passée l'effervescence médiatique, les niveaux restent très bas par rapport aux années précédentes. L'attention des professionnels du patrimoine et de leurs clients doit avant tout porter sur la qualité des dossiers pour obtenir un financement rapide. Les vrais enjeux sont là : sur la qualité du montage du plan de financement et la complétude du dossier.
Ce sont ces critères qui permettront que le financement accompagne votre dynamique commerciale.
